Bilan de l’enquête “À la recherche des Punaises des Pins”

En 2022, un article est publié afin de rechercher plusieurs espèces de punaises détectables au battage d’un arbre en particulier ; le Pin. La plupart d’entre elles sont exclusivement liées à cette plante. Après 2 ans d’enquête, regardons si les connaissances ont évoluées sur ces espèces.

Sur les 9 espèces prises en compte pour l’enquête, 794 données sont présentes dans Clicnat à la fin de l’année 2023. 258 d’entre elles ont été produites depuis le lancement de l’enquête, soit plus de 30% en seulement deux ans !

Une quarantaine de personnes ont participé à l’enquête mais 50% des observations proviennent de deux naturalistes.

Concernant la répartition des données, 122 proviennent de l’Aisne, 69 de la Somme et 68 de l’Oise. Il est possible que le nombre important de données collectées dans l’Aisne, soit du à une plus grosse pression d’inventaire dans ce département, en lien avec l’Atlas coccinelles, même si plusieurs entomologistes actifs y sont présents.

Nous pouvons remarquer que les observations des Miridae sont faibles mais c’était déjà le cas avant l’enquête. Ceci peut s’expliquer par le fait qu’il s’agit d’une famille avec beaucoup d’espèces proches et généralement de petites tailles ainsi que par une période d’observation plus courte (généralement 1 à 2 mois durant la saison estivale).
Pour les autres espèces plus communes, les observations durant l’enquête sont assez importantes même si elles sont inférieures aux années précédentes.

De plus, les observateurs ont bien joué le jeu car 158 données sur les 258 contiennent un commentaire précisant que l’observation a été faite sur des pins. Ces éléments de plantes hôtes sont relativement importants pour mieux connaître la biologie des espèces mais sont souvent oubliés par les observateurs.

D’autres espèces ont également été notées sur Pin durant l’enquête comme par exemple ; Acompocoris alpinus, le genre Alloeotomus, Atractotomus parvulus, Brachysteles parvicornis, Camptozygum aequale, Cardiastethus fasciiventris, Pseudomegacoelum beckeri.

Cette enquête a donc plutôt bien fonctionné au vu du nombre de données transmises, et elle a certainement aidé à attirer la curiosité de nouveaux naturalistes sur ce groupe de faune.